Avant l’ère de l’image digitale, c’est-à-dire jusque dans les années 1990-1992, l’aérographe a été très utilisé pour améliorer, coloriser ou truquer des photographies.
Les expressions anglophones airbrushed ou airbrushed photo décrivent aussi les photos glamour où toutes les imperfections des modèles étaient effacées, ou sur lesquelles certains
attributs étaient en quelque sorte « améliorés ». Ces expressions ont pris une connotation péjorative pour décrire les images de certains journaux (Playboy, puis plus tard Maxim,
et Whoopee magazine…) ou de communication publicitaire, politique ou institutionnelle, non réaliste à force d’en chasser les imperfections.
L’outil utilisé est l’aérographe, le plus souvent alimenté en air par un compresseur auquel il est connecté par un tuyau souple de plastique renforcé de nylon. L’air peut être pulsé par
la bouche avec les modèles les plus simples et rustiques (souvent destinés aux enfants), ou plus souvent par un compresseur, par une bouteille d’air ou d’azote comprimés pour les professionnels).
En illustration, l’aérographe est utilisé pour dessiner (ou colorer un dessin) sur un papier spécial. Ce papier est couché et légèrement glacé en surface, de manière à pouvoir en décoller
les films de plastique adhésif (ou frisquette) utilisés pour détourer les formes à peindre.
L’aérographe a aussi été très utilisé, notamment par les publicitaires, certains photographes et certains services de propagande pour retoucher des photos.
Mais aussi depuis plusieurs années dans le modélisme, maquette d’abord, puis dans le modélisme radiocommandé, pour peindre les carrosseries de voiture ou pour peindre sur diverses surfaces
ABS, plastique ou entoilage d’avion. Avec un minimum de pratique, vous pourrez faire des œuvres d’art de vos modèles radiocommandés